mardi 8 avril 2008

La fête à Fort la Prée



Arrivé largement en avance, j’eus le temps de me promener dans le Fort de la Prée et de ses alentours. Tout est calme avant la tempête. Pendant un moment j’oublie l’animation à venir. L’ âme s’endort sur un beau rêve où rien ne bouge si ce n’est au loin une voile blanche qui glisse sur la mer dont la houle dessine jusqu’à l’horizon des festons de dentelles.
Le vent froid me rappelle à la réalité.
Les invités sont arrivés à la nuit tombée. On les a accueillis au son de la cornemuse et du tambour avec Quasimodo monté sur échasses.
Aprés l'apéritif, tout le monde est rentré au chaud dans le barnum qu'avait monté l'agence "Bulle d'air" au milieu de l'esplanade de la forteresse.
Tout s’est bien passé : Démarrage classique avec présentation des plats avec la cornemuse et le tambour ; déambulation avec Badin (il a laissé son personnage de Quasimodo) qui jongle avec des massues, le diabolo, des balles ; chants du 15ème accompagnés à la guitare ancienne et au tambourin. Ensuite le Badin avec l’épreuve du fouet a commencé à faire monter la mayonnaise et avec Graine de Cannelle on a enchaîné les chansons à boire. Et ça chantait et ça dansait sur les tables. Ensuite on n’a même pas eu le temps de faire le spectacle du feu. Le D.J a pris le relais et j’ai encore l’image d’un jeune entrain de danser torse nu sur un tonneau entouré par une centaine de danseurs.
C’était une bonne soirée. Tout le monde a joué le jeu, ce n’était que du bonheur.
Du haut des cieux, Vauban a dû être étonné. Il n'aurait jamais pensé que sa forteresse ait pu devenir un lieu de plaisir, une île enchantée mais je pense qu'il a accueilli cette fête avec philosophie et peut-être avec émotion lui qui avait tant de compassion pour les pauvres gens mais il ne le fait pas voir car dans le grand siècle, l'honnête homme se devait de maîtriser ses sentiments.

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