lundi 16 mars 2009

La terre



Sous un ciel sans nuages, la terre travaillée, retournée, malaxée étend sa surface brune jusqu’à l’horizon bleuâtre des forêts lointaines. Rien ne bouge si ce n’est le vent, ce vent si particulier du mois de mars qui souffle d’une façon continue et vous traverse les vêtements et peut emporter votre âme comme il a emporté jadis celle des conquistadors vers les côtes où la mer aux couleurs changeantes étend sa surface jusqu’aux terres inconnues et ce n’est pas le fortissia en cette saison qui aurait pu les retenir, cet arbuste qui annonce l’arrivée du printemps et dont la couleur des fleurs ressemblent trop à la couleur du précieux métal que ces hommes recherchaient jusqu’à la folie dans ces pays où l’or pensaient-ils coulait à flot au fond des vallées sombres et mystérieuses.

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