mardi 13 mai 2008

La fête médiévale à Nogent le Rotrou



Et Voici la fête de Percheval à Nogent le Rotrou avec ses artisans, ses chevaux, ses marchands de crêpes qu’on nous a offertes lorsque l’on jouait à proximité, avec ses saltimbanques dont certains tiraient une charrette au son de la cornemuse et du tambour et qui s’arrêtaient pour jongler, faire de la magie, manipuler des marionnettes. Très bien ces saltimbanques, ils attiraient du monde, mais j’y pense c’était nous. On n’arrêtait pas, toujours en mouvement et en rythme avec la musique. Du cœur à l’ouvrage, ça on en a mis et le public nous l’a bien rendu. Les gens de ce pays du Perche sont vraiment gentils, accueillants et fiers de leur cheval, ce fameux percheron dont la démarche est si particulière, ce cheval qu’ils ont réussi à préserver malgré l’arrivée des tracteurs. Le beau temps était de la partie et le travail des bénévoles a porté ses fruits : tout le monde était content. Je remercie tous ces gens qui ont contribué au succès de cette fête et aussi le Maire que je ne connais pas mais dont on m’a dit qu’il soutenait à 100% cette fête. Enfin si tous les politiques étaient comme lui, notre beau pays aurait une politique culturelle beaucoup plus dynamique, une culture qui va vers les gens, qui profite à tout le monde, une culture qui peut elle aussi être de qualité, qui développe la convivialité et contribue à créer un tissu social dans un monde qui en a bien besoin, dans un monde où les gens sont si isolés, trop souvent si pauvres en relation. Messieurs les politiques sortez de vos bureaux, allez voir ce qui se passe, ne restez pas prisonniers des hobbies et de vos préjugés, ne laissez pas la culture de masse et la culture élitaire se partager seuls le gâteau des subventions. Voilà, c’est dit et c’est un troubadour qui vous parle avec 20 ans de pratique sur le terrain, qu’on se le dise et maintenant que j’ai bu un bon verre de vin pour me ragaillardir je dirai même plus, qu’on me vire le ministère de la culture, il ne sert à rien, allez dehors, avant que je lui flanque un bon coup de bourdon de cornemuse sur le piano à queue de son incompétence. Je n’ai pas un grand nez mais c’est moi le Cyrano qui va chatouiller de sa plume les gros dindons de la culture qui ne savent qu’aller au printemps de Bourges pour se dire qu’ils sont dans le coup ou au festival de Cannes pour se faire voir.
C’est drôle comme je me sens bien tout à coup.

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