dimanche 22 mars 2009

Le fleuve métaphysique


Le monde roule ses flots entre les berges de l’éternité pour atteindre l’océan du néant Puis il se rétrécit en un point noir qui s’évapore en des signes qui concentrent dans un autre temps une énergie considérable qui explose comme un coup de tonnerre d'une intensité sans limite pour que le monde à partir d’un point agrandisse un cône à la vitesse de la lumière et construise un espace-temps réel ainsi retrouvé avec l’espoir qu’il se forme au moins une terre avec de l’eau, cette eau qui s’évapore de l’océan, forme des nuages qui donnent la pluie, source des sources d’où dévalent des torrents, coulent des ruisseaux, des rivières, des fleuves dont les bords sont si propices à la méditation, où bien des hommes ont rêvé devant cette eau sur laquelle le vent dessine de temps à autre l’écume des jours qui passent et donnent à penser que la vie est un long fleuve tranquille.

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