dimanche 12 avril 2009

Le printemps nouveau est arrivé.




Depuis un mois, le fortissia annonce le printemps avec son jaune éclatant comme une trompette. Peu à peu, les arbres et les buissons lui emboîtent le pas et les feuilles apparaissent avec leur vert tendre comme un haut bois. Puis viennent les pâquerettes et les fleurs de pissenlits qui s’égrènent comme des notes de piano sur l’harmonie de l’herbe qui ondule sous la caresse du vent doux comme le son d’une flûte dont la mélodie envoûte deux tourterelles qui, sorties du poirier couvert de lierre, décrivent des arabesques, derniers signes pour les âmes qui errent entre ciel et terre pour qu’elles puissent retourner à la source éternelle où la symphonie de la terre se concentre sur elle-même pour devenir le son originel de la naissance du monde.

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